Suivre le calendrier des récoltes
C’est en saison, quand les fruits et les légumes abondent et qu’ils sont au summum de leur fraîcheur, qu’on réalise de belles économies. En plus, en misant sur les aliments saisonniers, on ajoute plus de produits locaux à son menu. La période d’approvisionnement étant relativement courte, un calendrier des récoltes, comme le calendrier des arrivages de Manger Québec ou le calendrier des disponibilités des fruits et légumes d’Équiterre, peut s’avérer fort utile pour mieux planifier nos achats (et nos repas!).
Devenir ami avec les producteurs d’ici
Les initiatives liées à l’achat local se sont multipliées ces dernières années. Les consommateurs sont ainsi invités à s’approvisionner directement auprès des producteurs par le biais de marchés de proximité qui incluent les marchés publics, les kiosques à la ferme, l’autocueillette, l’adhésion aux paniers maraîchers hebdomadaires. Pour les producteurs, cela signifie moins d’intermédiaires et plus de marge de profits. Pour le consommateur, c’est davantage de produits frais à se mettre sous la dent et la possibilité de mieux s’informer sur les cultures et méthodes de production. Tout le monde y gagne!
Faire des réserves pour l’hiver
Durant la période estivale et à l’automne, on profite du fait que les légumes et les fruits sont offerts à prix moindre pour en acheter davantage et faire des réserves. Le moment est donc bien choisi pour faire des confitures, des conserves ou pour congeler les aliments qu’on pourra ensuite ajouter à nos préparations le reste de l’année. Il n’y a rien de plus satisfaisant que de savourer en janvier les petits fruits qu’on a cueillis en juillet, d’autant plus que ceux-ci ne perdent rien de leurs qualités nutritives une fois congelés.
Manger local, même en hiver
La viande, les produits laitiers, les légumes racines d’ici sont toujours disponibles en hiver, mais l’offre locale va au-delà de ces aliments. En plus de la canneberge, des champignons et des choux offerts à longueur d’année, des légumes cultivés dans les serres du Québec comme les tomates, les concombres et les poivrons apportent de la variété dans nos assiettes. D’autres légumes pourraient s’ajouter à la liste dans un avenir rapproché si on se fie au projet de culture hivernale de la Ferme des Quatre-Temps et que des initiatives semblables sont mises sur pied.
Étude à l’appui
Une étude comparative réalisée en 2022 par le Laboratoire de sciences analytiques en agroalimentaire de l’Université Dalhousie pour le compte des Aliments du Québec vient contredire le mythe persistant voulant que les aliments d’ici soient plus coûteux. À la question «Manger québécois coûte-t-il plus cher?», l’analyse révèle que, dans 70% des catégories à l’étude, le prix des produits alimentaires locaux était inférieur ou comparable à celui des produits en provenance d’ailleurs.
Parti pris pour les produits d’ici
Que les produits alimentaires locaux, dont les fruits et les légumes, soient concurrentiels à leur équivalent étranger est une bonne nouvelle et une raison de plus de les ajouter à notre panier d’épicerie. C’est non seulement un avantage pour le portefeuille, mais c’est aussi un geste favorable pour notre autonomie alimentaire et une contribution stimulante pour notre économie.
Pour d’autres façons d’économiser à l’épicerie, on prend note des conseils qui suivent: