1. D'où ça vient?
Ce petit crustacé sauvage (Pandalus borealis) aime les eaux froides de l’océan Atlantique Nord. Il est pêché du printemps à l’automne, dans le golfe et l’estuaire du Saint-Laurent, ainsi qu’au large des côtes de la Nouvelle-Écosse, du Labrador et de Terre-Neuve. Si le nom « crevette de Matane » lui colle encore à la carapace, c’est parce que c’est dans cette ville gaspésienne que fut construite la première usine de transformation en 1966. Tristement, avec le réchauffement des eaux du golfe, le stock de crevettes nordiques est en déclin.
2. Ça goûte quoi?
La crevette nordique a une chair tendre et moelleuse, un goût légèrement sucré et une odeur qui rappelle le bord de la mer. On l’achète toute l’année, sous forme cuite, décortiquée et surgelée. Avec un peu de chance, on la trouve aussi dans des poissonneries sous forme entière, déjà cuite, dans sa belle carapace rouge, avec sa tête, ses antennes et ses longues pattes, qu’on décortique et qu’on mange avec les doigts.
3. Comment ça se cuisine?
Pour apprécier sa saveur et la finesse de sa chair, on l’utilise telle quelle dans des salades, sandwichs et guédilles. Sa petite taille et sa chair délicate ne supportent pas la chaleur élevée ni une longue cuisson. Comme elle est souvent cuite sur les bateaux de pêche; on n’a pas à la cuire à nouveau. On l’ajoute au dernier moment à des pâtes, des soupes ou en garniture.
4. C'est bon pour moi?
Source de protéines, cette petite crevette rose de chez nous a l’avantage de contenir plus de bon gras oméga 3 et de vitamine E que les crevettes d’élevage en provenance d’Asie ou d’Amérique centrale. De plus, elle n’est pas traitée au phosphate de sodium (l’additif utilisé pour la crevette d’élevage). Autant de bonnes raisons de la choisir plus souvent!
Envie de cuisiner la crevette nordique? Voici des recettes pour l’intégrer davantage dans nos assiettes: