Recettes  

7 mythes et réalités sur le porc du Québec

En collaboration avec
Le porc du Québec

Au Québec, on aime le porc! Qu’il figure au menu des fêtes ou de tous les jours, on apprécie sa polyvalence et sa tendreté. Tout est mis en œuvre pour le faire rayonner en plus de mettre de l’avant le savoir-faire des éleveurs et des transformateurs. En collaboration avec Le porc du Québec, voici des réponses à certains mythes et réalités entourant cette viande, question de l’apprécier davantage dans l’assiette.

1. Il existe 32 coupes différentes de porc

Vrai
Non seulement il existe 32 coupes de porc, mais il y a de multiples découpes en plus! L’épaule de porc, le filet, le bacon, les côtes levées et les escalopes peuvent être apprêtés de maintes façons. Autant de manières de varier les plaisirs de cette tendre viande.

Une coupe moins connue, la longe, fournit les rôtis les plus savoureux et se découpe en plusieurs morceaux de choix. Entière et désossée, elle peut être achetée à l’épicerie ou commandée à l’avance au boucher.

2. Le porc n’est pas un choix santé

Faux
Contrairement à beaucoup d’idées préconçues, le porc est une viande saine qui ne contient pas d’hormones de croissance, leur utilisation n’étant pas autorisée au Canada. Le porc du Québec est aussi sans agents pathogènes, sans résidus d’antibiotiques ni autres contaminants.

Cette viande maigre contient des protéines de qualité et certaines coupes, comme le filet et la longe, sont même considérées comme extra-maigres. L’une des recettes qui figurent parmi nos choix sains met la viande en valeur en toute simplicité: le filet de porc au jus de pomme. Cette recette pourra facilement s’intégrer à vos repas. Le bacon est toutefois à consommer avec modération! 

3. C’est une viande trop chère

Faux
Le porc offre un excellent rapport qualité-prix et vous en avez pour votre argent, notamment avec nos recettes qui se trouvent sous notre thème petits prix, comme cette recette de porc à la clémentine avec de l’échine ou bien ces médaillons de porc accompagnés d’une tombée de poireaux et d’épinards. On opte pour des coupes économiques qui nous permettent de cuisiner en grande quantité.

On n’a qu’à penser à l’épaule de porc, cette pièce imposante qui permet de préparer le fameux effiloché de porc. Une fois la pièce cuite, il est facile de la séparer en portions qu’on congèle et qu’on intègre plus tard à des sandwichs ou des tacos. La longe est une autre façon économique d’acheter du porc frais et de faire des provisions que l’on découpe soi-même en cubes, en lanières ou en tranches fines. 

4. Il existe des fermes porcines à petite échelle au Québec

Vrai
L’élevage porcin au Québec est un important secteur et les éleveurs adaptent leurs pratiques afin de répondre aux exigences des consommateurs. Il existe des fermes porcines de différentes dimensions, et pour beaucoup de fermes familiales, la passion se transmet d’une génération à l’autre. On compte en moyenne 1700 familles à travers la province qui réussissent à vivre grâce à leur implication dans ce secteur alimentaire. 

5. Le bien-être animal est au cœur de l’élevage porcin

Vrai
Les établissements qui œuvrent dans l’élevage porcin doivent répondre à des exigences et des normes très rigoureuses et obligatoires envers la santé des animaux d’élevage. Le secteur porcin au Québec respecte de très hauts standards de qualité en matière de bien-être animal. L’obtention de la certification Excellence du porc canadien est requise pour tous les éleveurs. Ce programme est régi par les normes sanitaires canadiennes.

 

«Notre travail, en tant qu’éleveur et éleveuse, est de prendre soin de nos animaux. Nous sommes soucieux de respecter les plus hauts standards d’élevage, c’est pour nous une priorité de tous les jours. D’ailleurs, des inspections sont faites annuellement afin de s’assurer que ces standards sont respectés.» — David Duval, président des Éleveurs de porcs du Québec

6. C’est un secteur néfaste pour l’environnement

Faux
Lorsque les consommateurs achètent du porc, ils optent pour l’une des viandes ayant l’un des plus faibles bilans carbone (31% plus bas que la moyenne mondiale). Il faut dire que le secteur se soumet à une réglementation environnementale très stricte.

Différentes mesures sont mises en œuvre, notamment pour diminuer les odeurs ainsi que les risques de contamination de l’eau. L’amélioration des pratiques d’élevage fait en sorte que le développement durable est au cœur des préoccupations de ce secteur.

7. C’est bon pour l’économie du Québec

Vrai
Avec 31 000 emplois à temps plein partout au Québec, le secteur porcin a des impacts positifs sur l’économie québécoise. C’est tant mieux pour nous! Consommer du porc d’ici, c’est faire un choix qui profite à l’ensemble de la province et qui encourage notre économie. D’ailleurs, de nombreux éleveurs s’engagent dans leur communauté en plus de remettre, par le biais de leur organisation, un don de plus de 100 000$ aux Banques alimentaires du Québec.

 

«Les éleveurs de porcs, tout comme les transformateurs, génèrent des emplois à travers la province. En achetant le porc du Québec, élevé et transformé ici à 100%, vous encouragez l’économie locale.» — David Duval, président des Éleveurs de porcs du Québec

Entre mythes et réalités, le porc au Québec demeure un choix bien de chez nous, qui est juste, responsable et savoureux. Et plus que jamais, il est reconnu pour sa qualité supérieure. À travers ses différentes coupes, il ajoute un soupçon d’originalité aux repas de semaine tout comme à ceux des occasions spéciales.  

Cet article est une collaboration entre RICARDO et Le porc du Québec.

CRÉDIT PHOTOS : Le porc du Québec

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